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Note moyenne de cet épisode: 16.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 2
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russel 
16.0
16.0
On aurait du mal à dire tout est bien qui finit bien dans cette conclusion de saison. Certes Emily Dodson s'en sort bien, ce qui est somme toute assez normal dans la mesure où elle n'a pas directement participé à l'enlèvement et l'assassinat de son môme. Mais il est évident que pour parvenir à un verdict juste, les moyens employés n'auront rien de glorieux. L'argent est déjà roi dans cette Amérique où le capitalisme forcené commence à prendre toute la mesure qu'on lui connait aujourd'hui. Perry Mason intègre le concept dans sa méthodologie, sans être forcément très réceptif aux revendications salariales de ses nouveaux collaborateurs dévoués mais surtout pas désintéressés. Il n'y a bien que Pete qui privilégie ses principes; un peu dommage si on le retrouve en saison 2 au service de Burger. Je note aussi qu'on aura laissé l'aspect résolution relativement dans l'ombre, aussi on ne saura pas en exposition frontale qui aura payé les deux autres jurés par exemple.
Si l'intrigue de l'affaire Dodson avait fini par traîner en longueur sur ces 8 épisodes, j'ai apprécié les développements sur des thèmes plus profonds avec notamment l'opposition de la foi et de la rationalité qui ne se satisfait que de preuves tangibles. Preuves qui dans tous les cas sont un peu faisandées pour arranger les intérêts en présence. Ca donne une série assez amère sans véritables gagnants outre les puissants inatteignables. Ennis n'appartenait pas à ceux-ci et a été dégagé sans surprise parce qu'il devenait gênant vu son passif conséquent et sa nature incontrôlable.
Compte tenu de la qualité artistique, ça donne envie de revoir Perry plancher sur d'autres cas avec son équipe. Rhys est parvenu à donner une belle présence à son personnage. Il conviendrait néanmoins à songer à varier plus les affaires de façon à rendre l'ensemble moins statique, même si le show opte assurément pour une gravité qui s'affranchit de l'action. On est plus dans la peinture d'une société, d'une époque que dans une simple traque de vilains destinée à livrer son lot de cascades en voiture et de gunfights. En cela on est très proche de Boardwalk Empire qui s'attardait longuement sur les jeux de pouvoirs des influents américains et auquel je n'aurai cessé de repenser en visionnant Perry Masson.
Si l'intrigue de l'affaire Dodson avait fini par traîner en longueur sur ces 8 épisodes, j'ai apprécié les développements sur des thèmes plus profonds avec notamment l'opposition de la foi et de la rationalité qui ne se satisfait que de preuves tangibles. Preuves qui dans tous les cas sont un peu faisandées pour arranger les intérêts en présence. Ca donne une série assez amère sans véritables gagnants outre les puissants inatteignables. Ennis n'appartenait pas à ceux-ci et a été dégagé sans surprise parce qu'il devenait gênant vu son passif conséquent et sa nature incontrôlable.
Compte tenu de la qualité artistique, ça donne envie de revoir Perry plancher sur d'autres cas avec son équipe. Rhys est parvenu à donner une belle présence à son personnage. Il conviendrait néanmoins à songer à varier plus les affaires de façon à rendre l'ensemble moins statique, même si le show opte assurément pour une gravité qui s'affranchit de l'action. On est plus dans la peinture d'une société, d'une époque que dans une simple traque de vilains destinée à livrer son lot de cascades en voiture et de gunfights. En cela on est très proche de Boardwalk Empire qui s'attardait longuement sur les jeux de pouvoirs des influents américains et auquel je n'aurai cessé de repenser en visionnant Perry Masson.
